Il n'y a pas
d'émancipation féminine sans une libération de la sexualité de la femme, laquelle est fondamentalement une bisexualité et une sensualité polyphonique [...] Nul, mieux que Colette, n'a saisi
combien la vie érotique est dominée par les pulsions, d'une part, et par les liens à l'objet ou au partenaire, de l'autre. Nul, mieux qu'elle, na su écrire comment la liberté d'une femme ne se
conquiert quà la condition de s'arracher et à ses pulsions et à l'autre ; et cela, moins pour accéder à une fusion mystique avec le Grand Autre, que pour s'immerger dans un orgasme singulier
avec la chair du monde. Lequel la fragmente, la naufrage et la sublime. Et où il n'y a plus ni moi ni sexe, mais des plantes, des bêtes, des monstres et des merveilles : autant déclats de
liberté. Jamais au-delà du sexe, mais toujours à travers la sexualité, par une exaltation orgasmique du moi dont la souveraineté s'achève dans une joie aux limites de l'extraordinaire, du
monstrueux. Telle est la jouissance de Colette, continue et éparse, infinie et sensuelle : elle comprend la décharge phallique virile sans se limiter à son battement ; elle se prolonge en
vibrations infinies dans les recels de l'Etre, qu'elle s'approprie par l'alphabet de son style fleuri. Indissolublement sens et sensation, l'inimitable écriture de Madame Colette est une
véritable transsubstantiation de son corps.
Le texte n'est pas de moi, je ne sais plus où je l'ai trouvé, mais il me plaisait.
Bises félines
Anaïs
Publié dans : Les états d'âmes d'Anaïs
Samedi 14 août
6
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21:53
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Par Délices et supplices d'Anais
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L'amour demande à l'amitié :
"Pourquoi existes-tu ?"
Et l'amitié a répondu :
"Pour sécher les larmes que tu fais couler".
Publié dans : Les états d'âmes d'Anaïs
Samedi 14 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Notre santé mentale dépend essentiellement d'une étroitesse de vision...; de sa faculté de choisir les éléments indispensable à la survie tout en
ignorant les vérités. Ainsi l'individu traverse sa vie quotidienne sans se soucier de n'avoir aucune garantie du lendemain. Il se cache à lui-même que sa vie est une expérience unique qui se
terminera dans la tombe, qu'à chaque seconde il vit un instant unique que sa naissance ou sa mort.
Josephine Hart
Publié dans : Les états d'âmes d'Anaïs
Samedi 14 août
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Par Délices et supplices d'Anais
Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Jeudi 12 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Mercredi 11 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Voici les synomymes du mot "vénération" :
(...) ses images peintes et taillées offertes à la vénération des fidèles, en sorte qu'elle jouissait, vivante, des privilèges de la béatification (A.
France, J. d'Arc, t. 2, 1908, p. 92).
Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Dimanche 8 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Dimanche 8 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Dimanche 8 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Dimanche 8 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
Dimanche 8 août
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Par Délices et supplices d'Anais
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Publié dans : Humour noir
Dimanche 1 août
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Lundi 19 juillet
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Par Délices et supplices d'Anais
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Lundi 19 juillet
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Samedi 10 juillet
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Publié dans : Désirs et délirs d'Anaïs
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Par Délices et supplices d'Anais
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